La Nouvelle Terre par Alain
La Nouvelle Terre
Message au Peuple de la Terre
A l’origine « TOUT était UN et UN était en TOUT »
A la création de l’univers, tout était en tout et tout se reflétait dans le tout pour ne former ensemble qu’une cohérence qui s’harmonisait en et avec tout ce qui était. Quelque soit la nature et/ou la forme des expressions manifestées, chacune était en parfaite harmonie et entrait en résonance avec l’Indissociable.
Tout ce qui existait était relié à L’Âme du monde. Chaque partie était ointe par l’empreinte de l’Âme et se considérait comme une parcelle légitime adoubée de cette Âme qui constituait le Tout unifié.
A cette époque, tout le « Manifesté » était vénéré, honoré, respecté, remercié comme étant un aspect distinctif de l’Âme du monde ; que ce soit au plan du minéral ou du règne végétal, animal et humain. Il n’y avait aucune notion de supériorité ou d’infériorité, de ségrégation ou discrimination car tout était une expression qui reflétait l’Âme du monde.
Au début, l’humain ne connaissait pas encore la séparation d’avec lui-même. Car il était un Être qui faisait partie et était en totale unité et complète résonance avec le Tout. Puis le jour de la première séparation a surgi du néant. L’Être, le Tout est devenu humain. Avec l’humain est née la personne (persona : le masque) qui s’est progressivement détachée dans l’oubli de son essence, l’Être. Dès ce jour, la personne a mis en scène l’Ego, le « moi-je », qui a endossé tous les costumes pour jouer tous les rôles du paraître en donnant le pouvoir à l’apparence, à la vitrine.
Cette substitution mutante a engendré une transformation radicale du Tout unifié qui a éclaté en milliards de milliards de morceaux singuliers, séparés de l’Essence originelle. Les liens rassembleurs et unificateurs ont commencé à se distendre avant de sombrer dans un profond oubli. Chaque partie s’est dissociée de l’Ensemble et a connu la désolation de l’errance, le désarroi de l’isolement, la détresse de la solitude.
« L’Ego », devenu puissant au fil du temps, a usurpé le pouvoir de l’Être et s’est, lui-même, érigé en maître du monde. Il a voulu exercer une suprématie hégémonique sur tous les plans, spirituels, matériels, humains, prendre le contrôle sur toutes les ressources de la Terre et les exploiter au profit de quelques-uns ; agrandir ses territoires, chasser les intrus, massacrer les résistants, assassiner les opposants, bannir les indésirables, imposer les dogmes et les diktats, bafouer les non-conformes, asservir par la force, la violence et la guerre.
Pour réaliser tout cela, « l’Ego » a créé des systèmes de croyances, des lois, des règles, des codes, tous plus ou moins coercitifs ou liberticides, infestés de superstitions anxiogènes pour encadrer la masse des individus et imposer une pensée unique au détriment d’une libre créativité individuelle spontanée et innovante.
« L’Ego », pour maintenir sa suprématie, à travers quelques individus rassemblés, a créé différents systèmes de gouvernance. Soit sous forme de monarchie, d’empire, de dictature ou de république mais aussi des religions. Malgré leurs premières intentions louables, elles ont basculé dans un oubli de leur Essence originelle au profit d’un pouvoir dogmatique, dit spirituel, coalisé au pouvoir politique, économique et financier afin de verrouiller tous les aspects de l’humain.
De nombreuses initiatives, issues d’une Sagesse ancestrale oubliée, ont tenté d’éveiller la conscience humaine à travers une bienveillance, comme par exemple celle de la Déclaration des droits de l’Homme, assortie de la devise : « Liberté, Egalité, Fraternité », sculptée sur tous les frontons des monuments institutionnels devenue finalement inerte et sans réels effets.
Puis l’évolution a sorti des nimbes l’industrialisation, la capacité de produire à grande échelle. Les outils de productions, devenus pléthores dans de nombreux domaines, fournirent de grande quantité de produits aux individus subjugués par l’innovation et le progrès. Mais toute chose a le revers de sa médaille. Les outils de production et produire c’est bien !, Mais il faut écouler les productions. Alors le « besoin » fut créé !
Le « besoin » est né, apportant son lot de bienfaits dans son bien fondé ; d’inconvénients dans sa multiplicité ; d’abominations dans sa superficialité outrancière.
Par ailleurs, le « besoin » introduit la notion d’achat et implique la nécessité des ressources pour se le procurer ; d’où l’importance de gagner de l’argent qui impose de travailler plus pour gagner plus et induit un cercle vicieux à bien des égards. Le principe de la carotte et du bâton fut alors institué et orchestré savamment à tous les échelons pour encadrer les troupes besogneuses.
Le marketing du merchandising, à grands renforts de flashs et spots publicitaires, à engendré un état émotionnel collectif qui s’est traduit par une addiction consumériste des populations, d’autant plus réactivée et entretenue par l’action des lobbyistes et influenceurs en tout genre.
Ce procédé a contribué à renforcer la consécration du dieu « Argent » comme étant la panacée universelle capable de résoudre tous les problèmes et d’offrir le bonheur à tous. Cette course effrénée entraîna alors une compétition acharnée, sans foi ni loi, dépourvue de bon sens et de bienveillance, qui fut la source de grandes inégalités ségrégationnistes indécentes, de souffrances discriminatoires et d’appauvrissements massifs.
Une poignée « d’Ego », plus astucieux et avertis que la plupart, s’est appropriée, afin de les marchander, les principales richesses et ressources vitales à travers la mondialisation. Ils ont accumulé des fortunes colossales et détiennent les principaux leviers existentiels de la planète. Ils ont le pouvoir, bien au-delà du politique, de faire et défaire en fonction de leurs buts dans tous les domaines et d’imposer leur vision d’un monde idéal pour les servir.
Mais le développement exponentiel des populations et l’éveil de nombreuses consciences individuelles les amènent à instaurer de nouvelles stratégies pour contenir les masses et maintenir leurs pouvoirs hégémoniques. Ils sont obligés de dévoiler leurs plans machiavéliques, qui, bien que subtils, n’échappent pas à la vigilance de l’œil éveillé.
En effet, le stratagème mit en place est l’instauration de gouvernances supranationales d’une communauté de plusieurs pays afin de neutraliser, voire supprimer à terme les souverainetés nationales. Par ailleurs, ces communautés, comme l’Europe des Nations, constituent un énorme marché de consommateurs qui, petit à petit, perdront leurs droits de vote et ne participeront plus aux destinées de leur pays respectifs, soumis aux décisions communautaires. Peu à peu le vieux monde dévitalisé des forces vives de ses populations appauvries, ramenées au rang de matricules soumis et obéissants, s’effondrera sur lui-même.
Ces plans-là imposent la nécessité de contrôler et neutraliser les masses. L’IA a fourni les moyens de réaliser cela. Les algorithmes jouent un rôle déterminant et donnent le pouvoir de contrôler et contenir toutes tentatives de rebellions. Voilà un panorama bien sombre et un avenir sans issue, n’est-ce pas ?
Ce matin, dans la pureté d’un ciel sans nuage, aux premières lueurs pudiques de l’aube naissante, le chant mélodieux du Rossignol amoureux, qui revient chaque année au même endroit, traversa le profond silence encore endormi. De retour d’Afrique, une petite escadrille d’hirondelles espiègles, poussant de petits cris joyeux, chassait les insectes à travers des rase-mottes enjoués. Tiens le Printemps est bien là me dis-je !
A cet instant je ressentis une sorte d’extase que j’interprétais comme l’annonciation d’une évidence, d’une certitude que la nouvelle Terre était en train de descendre des plans vibratoires afin de s’incarner dans le cœur des Êtres-Humain. Une joie profonde envahit alors tout mon Être !
La venue de la nouvelle Terre fait appel à une nouvelle conscience qui invite à emprunter et parcourir le plus long du plus court chemin consistant à franchir la distance (30cm) allant de la tête au cœur. Cette nouvelle conscience puise son inspiration dans l’imaginaire du cœur afin de percevoir une vision d’un nouveau futur.
Cette nouvelle conscience introduit également une « Nouvelle Intention Primordiale ». Elle porte et couve la semence de la nouvelle Terre ; Elle entre en résonance avec l’Intention Primordiale de l’Âme du Monde qui donne vie à l’Existence ; Elle est la source de la réunification du Multiple avec le Un, constituant ainsi le Tout unifié.
Les enfants, à travers leur innocence et leur pureté, sont certainement les plus aptes à percevoir, ressentir et révéler une vision édifiante d’un nouveau monde. En effet, Ils sont le germe de notre Futur. A ce titre, ils sont les Messagers de l’Âme du Monde.
« Ecoutons leurs voix et ouvrons leur la voie de l’expression, ils ont tant à nous apprendre »
En effet, le passé, bien que pouvant servir de repère pour éviter la récurrence de ses précédents écueils, reste encore très ancré, voire enfoui, dans l’émotionnel et la conscience collective. Ce lourd passé a tant servi et sert toujours d’alibi et de justificatif des actes du présent. De fait, il ne peut pas prétendre à être la source d’un nouveau futur. Ce nouveau futur est aussi en complète résonance avec la Sagesse ancestrale transmise par les Sages qui ont visité la Terre au cours de son existence. Cette Sagesse, rappelant que l’Unité, de « Tout ce qui Est, est en tout ce qui Est », est fondamentale pour concevoir un monde équilibré, harmonieux, bon pour tous et tout le vivant.
Un monde futur dont la conception planifiée de son architecture réalise l’Ultime Harmonie entre toutes les parties de l’infiniment petit à l’infiniment grand de tous les plans et dimensions. Il nous est alors demandé d’accueillir, de reconnaître, d’accepter et de nous souvenir qu’il y a :
« Une Seule Terre, un seul Peuple, une seule Essence »
« L’Am’our est la Lumière de l’Âme du Monde »
Alain Rech (https://www.mam.ong)
Note de l’auteur :
Le temps linéaire, « passé – présent – futur », n’a plus cours dans la nouvelle Terre car il interfère avec l’ordre naturel du temps de l’instant présent qui, lui est en résonance avec les cycles périodiques de la galaxie et de l’ordonnancement cosmique. Le temps de l’instant présent, celui où tout se crée et se réalise au même instant, n’est plus linéaire mais devient radiant, c’est-à-dire qu’il n’est plus une durée mais un rayonnement qui part du centre de « l’ici et maintenant » pour s’étendre dans toutes les directions et dimensions de l’univers connecté.